
Il est conseillé de ne pas nourrir votre animal (à l’exception des très jeunes animaux) dans les 12 heures qui précédent votre venue en consultation spécialisée, au cas où une anesthésie serait nécessaire.
Le service de Cardiologie prend en charge tous les cas de maladies cardiaques congénitales et acquises, mais aussi les maladies respiratoires.
A quoi s'attendre en venant dans le service de Cardiologie à AQUIVET ?
Qu'est-ce qu'un souffle cardiaque ? Il s'agit d'un bruit anormal que le vétérinaire entend à l'aide de son stéthoscope au cours de l'auscultation cardiaque. Ce bruit anormal provient d'un flux sanguin dit "turbulent" dans le cœur ou dans les vaisseaux qui s'y rattachent (l'aorte par exemple). Cette turbulence peut ainsi être causée par un flux sanguin de vitesse élevée, par un obstacle sur le trajet sanguin ou par le sang lui-même dont les propriétés ont été modifiées.
On classe les souffles comme étant "pathologiques" quand le cœur et/ou les vaisseaux n'ont pas une structure normale. En revanche, on parle de souffles "non pathologiques" lorsque le cœur a une structure normale. Dans ce cas, deux sous-catégories existent : les souffles "fonctionnels" (issus de diverses maladies altérant la qualité du sang ou sa manière de circuler) et les souffles "innocents" (chez de jeunes animaux dont le cœur est encore immature).
La plupart des souffles sont entendus fortuitement chez votre vétérinaire généraliste au cours de la visite vaccinale annuelle, au moment de prévoir une anesthésie ou encore lorsque votre animal est malade et que votre vétérinaire ausculte son cœur au cours de la consultation.
L'intérêt de classer les souffles comme pathologiques ou non a pour but de savoir si le cœur doit être incriminé, c'est-à-dire si c'est une morphologie anormale du cœur qui cause le souffle.
Afin de répondre à cette question, l'auscultation attentive des caractéristiques du souffle va aiguiller le vétérinaire dans un premier temps. Comme pour un son musical, il va s'intéresser à son intensité (sur une échelle de 6, 6/6 étant le son le plus fort), sa tonalité et son évolution (crescendo ou en plateau, par exemple). Il est important de savoir à quel moment du cycle cardiaque et en face de quelle partie du cœur le souffle est entendu.
Associées aux caractérisiques de votre animal (chien ou chat, âge, race), ces données peuvent se révéler très informatives quant au caractère pathologique ou non de ce souffle. Parfois, elles ne suffisent pas et en fonction de l'assurance du vétérinaire au cours de son auscultation, d'une éventuelle anesthésie à venir, du rôle tenu par l'animal (chien de travail, par exemple) et de l'intérêt que vous y portez, des examens complémentaires seront indiqués pour rechercher une maladie cardiaque à l'origine du souffle.
La radiographie du thorax va permettre de repérer les signes d'une maladie cardiaque avancée (stade de l'insuffisance cardiaque) par la présence d'œdème pulmonaire ou d'épanchement pleural, par exemple. Un cœur de grande taille, signe qu'il est en souffrance, va pouvoir être visualisé. En revanche, seuls les contours du cœurs seront visibles.
L'examen complémentaire de choix pour l'exploration de la structure cardiaque est l'échocardiographie. Cet examen est rapide, non invasif (comme une échographie chez l'humain), non dououreux et ne nécessite une tranquillisation qu'exceptionnellement. Equipé d'une machine récente et de bonne qualité, le vétérinaire cardiologue mesure la taille des chambres cardiaques (ventricules et oreillettes) et du myocarde afin de les comparer à des valeurs de référence normales. D'autre part, il va rechercher les zones de turbulence (évoquées plus haut) à l'origine du souffle. Pour ce faire, il utilise la fonction Doppler de l'échocardiographe, qui permet de voir le trajet et la vitesse du flux sanguin à l'intérieur du cœur et des vaisseaux qui s'y rattachent. Les anomalies visualisées seront mises en parallèle avec les caractéristiques du souffle afin d'affirmer ou non que le souffle est pathologique et provient d'une anomalie cardiaque.
Finalement, le souffle cardiaque est un lanceur d'alerte. Il est très utile au vétérinaire car il peut permettre de révéler une maladie cardiaque parfois même avant qu'elle soit trop avancée. Dans certains cas, un traitement peut être mis en place pour retarder l'apparition des symptômes. Dans d'autres cas, il initie un suivi cardiaque au cours duquel le vétérinaire trouvera le moment approprié pour débuter un traitement.
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Il est conseillé de ne pas nourrir votre animal (à l’exception des très jeunes animaux) dans les 12 heures qui précédent votre venue en consultation spécialisée, au cas où une anesthésie serait nécessaire.
Pensez à vous apporter l’ensemble des documents médicaux de votre animal afin de faciliter sa prise en charge et d'éviter la répétition d'examens déjà réalisés chez votre vétérinaire traitant.
Si votre animal est couvert par une mutuelle santé, veillez à apporter les documents relatifs à la prise en charge des frais vétérinaires le jour de la consultation.