Bienvenue au Centre Hospitalier Vétérinaire Aquivet !
L’histoire d’AQUIVET, c’est au
départ un héritage, celui de l’éthique professionnelle de Jean Meynard.
En effet, Jean Meynard
(1917-2013) est un des pionniers de la médecine et de la chirurgie Vétérinaire
dédiées aux animaux de compagnie ; il exerce à Bordeaux puis au Bouscat, où il
créé dans les années 1970 une des premières cliniques vétérinaires en France
avec plusieurs salles de consultation, des blocs opératoires et un véritable
chenil d’hospitalisation. Son dynamisme le pousse à des travaux remarquables en
chirurgie orthopédique. Il est un des tout premiers vétérinaires à traiter dans
les années 50 les fractures par broche et ses fixateurs externes. Son esprit
rigoureux, sa pédagogie innée, ses connaissances immenses, et ses analyses
poussées, associés à une main de chirurgien-artiste emmènent naturellement les
confrères de la région à lui confier leurs cas difficiles.
Puis lorsqu’il prend sa retraite
en 1981, c’est Jacques Drapé qui prend sa suite au Bouscat, où très vite
celui-ci développe une activité exclusive en chirurgie orthopédique. Il
développe un réseau de vétérinaires référents dans le Sud-Ouest et au-delà des
Pyrénées. Christophe Malet, qui est un des tout premiers vétérinaires pouvant
se prévaloir du titre de spécialiste, le rejoint en 1998 pour développer
l’activité chirurgicale. Très vite, le cadre de la clinique du Bouscat apparaît
trop petit pour répondre à la demande du réseau de vétérinaires référents. La
nécessité d’élargir l’offre de services se dessine également. Le concept d’une
structure pluridisciplinaire apparaît.
Le projet AQUIVET commence donc
réellement au début de l'année 2005, quand Jacques Drapé et Christophe Malet
prennent contact pour la première fois avec Frank Durieux, spécialiste en
imagerie vétérinaire, alors chef du service d'imagerie de l'Ecole Nationale
Vétérinaire de Lyon, pour lui parler de leur projet de création d'une structure de référé exclusif en région bordelaise.
Rapidement, ces trois
protagonistes se rapprochent et travaillent d’arrache-pied pour donner vie à
cette idée un peu folle, à une époque où l'activité référée exclusive est
encore anecdotique en France.
Il faut d’abord constituer une équipe de vétérinaires spécialistes, qui a envie de se lancer dans ce projet si
novateur. Olivier Toulza, fraichement débarqué des États-Unis, où il vient de
finir sa résidence en médecine interne, se laisse tenter par l’aventure. Didier
Noël Carlotti, co-fondateur du Collège Européen de Dermatologie Vétérinaire,
est également enthousiaste dès les premiers jours, et prend en charge les rênes
du service de dermatologie. Enfin, Susanne Schaum ouvre, quant à elle, le
premier service de rééducation fonctionnelle et de physiothérapie en pratique
privée en France.
Ce n’est que durant l’été 2006
que les travaux de construction des bâtiments voient finalement le jour, et
enfin, au mois de Septembre suivant, que les premières consultations commencent
dans les nouveaux locaux.
C’est ainsi que débute réellement
l’aventure pour toute l’équipe d’AQUIVET. Il faut équiper cette grande
clinique, créer un outil de travail cohérent en mettant en place des protocoles
d’hospitalisation et de gestion des patients, dans le respect total de la
communication avec les propriétaires d’animaux et les vétérinaires qui font
fait le choix de travailler avec nous.
En 2009, Frédéric Goulle,
spécialiste en ophtalmologie vétérinaire, vient apporter un service
supplémentaire à nos vétérinaires référents en créant le service
d’ophtalmologie. La même année, Sébastien Viaud intègre le programme européen
de spécialisation en dermatologie sous la direction de Didier Noël Carlotti.
En 2010, Pierre Menaut,
fraichement débarqué du Royal Veterinary College à Londres et spécialiste en
cardiologie, vient renforcer les rangs du service de médecine avec l’ouverture
d’un service de cardiologie.
En 2012, Nathaniel Harran,
spécialiste en imagerie, intègre le service d’imagerie, aux côtés de Franck
Durieux.
En 2013, Sébastien Viaud devient
officiellement spécialiste en dermatologie vétérinaire.
En Novembre 2014, c’est avec une
grande tristesse que nous perdons notre collègue et ami Didier Noël Carlotti.
Sébastien Viaud reprend alors la direction du service de dermatologie.
En 2015, Christophe Malet et
Matthieu Cariou, pour le service de chirurgie, quittent la structure AQUIVET
pour d’autres projets de vie. Jean-Guillaume Grand puis Iban Irubetagoyena, tous
deux spécialistes en chirurgie vétérinaire, rejoignent alors l’équipe
d’AQUIVET. Puis Franck Durieux, présent dès les premières heures d’AQUIVET tel
que vous le connaissez, s’envole vers de nouvelles aventures, laissant les
rênes du service d’imagerie à Nathaniel Harran.
Evidemment, tous ces services que
nous offrons ne seraient pas aussi performants sans la présence et l’aide de tous
nos vétérinaires, avec notamment, Charlotte Barbé, en voie de spécialisation,
présente depuis 2010 au sein du service d’ophtalmologie, Michaël Bennaïm et Virginie Fabres, tout deux spécialiste en Médecine Interne, Pauline Deprez, spécialiste
en imagerie depuis peu, et présente chez Aquivet depuis 2016, puis tout récemment Geoffrey Pages et Giovanna Redolfi
qui ont intégré le programme européen de spécialisation en chirurgie sous la
tutelle de Jean Guillaume Grand et d'Iban Irubetagoyena. Une équipe de vétérinaires, toujours plus nombreux, assure également les urgences de jour et de nuit, et ce, sept jours sur sept.
Mais AQUIVET, ce sont aussi ses secrétaires pour accueillir les propriétaires, parmi tant d’autres tâches, une équipe administrative, qui aide à la gestion de notre structure au quotidien,
et enfin, ses auxiliaires vétérinaires qualifié(e)s pour suppléer efficacement
au travail des différents services. Certain(e)s sont d’ailleurs présents depuis
les prémices de cette belle aventure.
Depuis l’ouverture d’Aquivet, en
septembre 2006, les têtes ont certes un peu changé, mais l’esprit demeure
intact. C’est ainsi plus de 80 personnes qui travaillent aujourd’hui ensemble
pour offrir un service de qualité à notre profession et à un public demandeur de soins toujours plus à la pointe.
Activité spécialiste et obligation de moyens renforcés
Plateau technique de pointe
Méthodes de travail actualisées et validées
Application des données récentes
Personnel qualifié et régulièrement formé
Activité en référé en partenariat avec le vétérinaire traitant pour former une chaîne de soins
Communication transparente
Partage des connaissances et formation continue
Publications et conférences à l'échelle, nationale, européenne et mondiale
Implications dans le vie des structures professionnelles (AFVAC, Collèges Européens, groupes de spécialistes en France et à l'étranger)
Formation des confrères sous contrat
Le statut de spécialiste est délivré par le Ministère de l’Agriculture:
1)aux vétérinaires titulaires d’un Diplôme Européen de Vétérinaire Spécialiste (délivré par un Collège Européen de Spécialité Vétérinaire reconnu en France), sous la responsabilité du Bureau Européen de la Spécialisation Vétérinaire (EBVS)
2)aux vétérinaires titulaires d’un Diplôme de Spécialiste Français (DESV = Diplôme d’Etudes Spécialisées Vétérinaires).
Il n’existecependant qu’un titre de spécialiste reconnu à travers l’Europe (European SpecialistTM), délivré par les Collèges Européens des différentes spécialités (exemple : Médecine Interne [ECVIM], Chirurgie [ECVS], Imagerie Médicale [ECVDI], Dermatologie [ECVD], ophtalmologie [ECVO]….), sous la supervision de l’European Board of Veterinary Specialisation (EBVS).
Les diplômés américains peuvent recevoir de factole titre de spécialiste européen s’ils satisfont les publications requises. Le statut de spécialiste européen est réévalué tous les 5 ans.
Un diplôme européen est délivré uniquement par un Collège Européen de la spécialité concernée. Ceci indique que le détenteur du diplôme a suivi un internat (ou équivalent d’au moins un an en pratique générale) et un résidanat de trois ans dans une structure approuvée et que sa compétence et son expertise ont été sanctionnées par un examen. Un résidanat (l’équivalent des internats en médecine humaine) correspond à un programme où le candidat se consacre à temps plein à sa discipline et à la préparation de son diplôme de spécialiste.
Un diplôme français (DESV) est délivré par le Ministère de l’Agriculture. Il est en général délivré suite à un programme de résidanat et au passage d’un examen. Le DESV peut également être délivré à certains vétérinaires n’ayant pas pu faire de résidanat, par validation des acquis de l’expérience (VAE).
Une liste des spécialistes reconnus en France est disponible sur le site de l’Association des Vétérinaires Spécialistes Français (www.avsf.fr) et sur celui del’Ordre des Vétérinaires (www.veterinaire.fr ; rubrique trouver un vétérinaire / vétérinaire spécialiste)
La liste des diplômés Européens et Américains est également disponible sur les sites des Collèges concernés (ECVIM, ACVIM, ECVS, ACVS etc…) ou de l’EBVS (www.ebvs.org ) pour l’ensemble des Collèges européens.
Le vétérinaire spécialiste, ayant reçu une formation de pointe dans un domaine donné, est apte à prodiguer la plus haute qualité de soins à nos animaux. Il est donc tenu d’être équipé de façon optimale pour exercer sa spécialité. Le vétérinaire spécialiste possède souvent des équipements de pointe aussi bien pour le diagnostic que pour le traitement des affections communes (exemple : radiologie numérique, scanner, IRM, échographe, endoscope, matériel de chirurgie osseuse, laser…). Mais il faut retenir que l’équipement ne fait pas le spécialiste : le spécialiste possède les équipements mais SURTOUT possède la connaissance et l’expérience qui lui permettent de tirer la quintessence du test diagnostique prescrit. Un test sophistiqué et coûteux sans interprétation adéquate n’a souvent que peu de valeur.
Le vétérinaire spécialiste travaille « main dans la main » avec le vétérinaire généraliste comme cela se fait en médecine humaine. Le spécialiste vient en appoint de la démarche réalisée par le généraliste,lorsque des cas deviennent trop compliqués ou trop lourds ou qu’un test spécifique est nécessaire. Mais une fois la maladie diagnostiquée ou traitée, l’animal est à nouveau suivi par son généraliste qui gère l’ensemble des affections de l’animal dans leur globalité, au jour le jour, et dans le cadre d’une relation de proximité.
Nous sommes certains que le développement de cette « chaine de compétences» améliorera la qualité des soins prodigués à nos animaux de compagnie.
Se prévaloir du titre de spécialiste est un droit mais impose également des devoirs :
-Un devoir de formation personnelle : le spécialiste est tenu de rester à la pointe des connaissances dans son domaine en assistant de façon régulière à des conférences internationales. Chaque Collège a en effet son « meeting » annuel.
-Un devoir de formation des confrères généralistes ou spécialistes : le spécialiste est vivement encouragé à faire partager ses connaissances ou ses expériences via des congrès ou des formations continues.
-Un devoir de publication : Le spécialiste participe à la recherche clinique dans sa discipline et à ce titre écrit des publications scientifiques.
Le diplôme de spécialiste européen est donc réévalué à partir de ces différents critères tous les 5 ans.
Le CES ou le CEAV est le premier niveau de formation post-universitaire, et il indique que son détenteur est un vétérinaire ayant approfondi ses connaissances dans le domaine concerné. La possession d’un certificat ne donne pas accès au titre de spécialiste. Les CES et CEAV sont accessibles aux praticiens exerçant en pratique générale. Ils consistent en une formation théorique de quelques semaines (4 à 8 en général), un stage en structure où exercent des spécialistes et sont validés par un examen. Il ne s’agit donc pas d’une qualification de spécialiste qui passe par une formation de 3 ans à temps plein dans une discipline unique.
Pour plus de renseignements :
*Conseil Supérieur de l’Ordre des Vétérinaires : www.veterinaire.fr ; rubrique trouver un vétérinaire / vétérinaire spécialiste.
*EBVS (European Board of Veterinary Specialization): www.ebvs.org.