Bérénice : caniche femelle stérilisée, de 13 ans, référée au CHV AQUIVET pour anomalie de la démarche depuis plusieurs mois
Le Diagnostic: pathologie endocrinologique (syndrome de Cushing= hypercorticisme hypophysaire)
Une Spitz femelle entière de 12 ans est référée pour investigation d’une dyspnée, de régurgitations, d’efforts de vomissements et de ptyalisme d’apparition suraiguë suite à l’ingestion d’un morceau de veau contenant du cartilage la veille.
animal alerte, fréquence respiratoire normale, muqueuses roses, bruits respiratoires augmentés à l’auscultation pulmonaire. Palpation abdominale tendue et douloureuse. Absence d’anomalie significative à l’examen buccal.
Une chienne de race Golden Retriever de 12 ans est admise en urgence pour dégradation brutale de l’état général. Le vétérinaire traitant a mis en évidence un épanchement abdominal compatible avec un hémoabdomen.
L’examen clinique d’admission met en évidence un abattement marqué, une pâleur des muqueuses, une tachycardie à 152 bpm, une tachypnée à 56 mpm, un pouls filant et une distension abdominale.
Le bilan biologique met en évidence une anémie modérée, une thrombopénie marquée associée à une augmentation des temps de coagulation.
Les hypothèses envisagées à ce stade de l'investigation sont une CIVD (coagulation intra-vasculaire disséminée) ou une coagulopathie secondaire (intoxication aux raticides ?) avec consommation plaquettaire. Un test rapide pour la recherche d’une Angiostrongylose (Angiodetect®) est réalisé et est négatif. Un bilan d’imagerie médicale (échographie abdominale et radiographies thoraciques) est réalisé afin de rechercher une cause primaire au saignement et/ou à la CIVD et ne révèle pas d’anomalie.
Présentation clinique :
Tomy, Petit basset griffon vendéen mâle entier de 7 mois est présenté pour boiterie du membre thoracique droit.
Une rotation externe de la main droite est visible, ainsi qu’un valgus modéré. La manipulation du coude en flexion/extension est douloureuse. Le test de Campbel est positif.
Jack Russell femelle stérilisée de 11 ans, présentée pour exploration d’une intolérance à l’effort en aggravation, évoluant depuis quelques mois, associée à un épisode de syncope et une tachypnée d’apparition plus récente (quelques jours avant la consultation).
Absence d’antécédents médicaux significatifs, traitements antiparasitaires à jour.
Un chien Eurasier mâle entier de 4 mois est référé par son vétérinaire traitant au service de Médecine Interne du CHV AniCura Aquivet pour jetage purulent unilatéral droit ne répondant pas au traitement antibiotique, associé à des éternuements et une tachypnée, évoluant depuis son adoption.
La dysplasie coxo-fémorale (DCF) est une pathologie orthopédique de croissance très répandue, en particulier chez les chiens et chats de grandes races. La DCF est une maladie développementale et non pas congénitale. Elle se caractérise par une malformation de la tête du fémur et une laxité excessive de la hanche (jeu anormal de l’articulation = subluxation). Cette subluxation chronique entraîne une inflammation et des lésions cartilagineuses à l’origine d’une évolution arthrosique inéluctable
Rééduquer signifie rétablir une fonction ayant subi une altération après un accident ou une maladie. Cela ne peut se faire qu’en appliquant des traitements que l’on maîtrise.
La rééducation fonctionnelle ou physiothérapie a pour but de permettre la récupération la plus complète possible de la fonction locomotrice tout en réduisant au maximum le risque de blessure additionnelle.
Les pyréthrines sont des insecticides naturels dérivés de certains chrysanthèmes et les pyréthrinoïdes en sont une version synthétique.
Ces formulations ont la propriété d’être toxiques pour le système nerveux des insectes et sont utilisées :
QUE SONT LES MYCOTOXINES ?
Les mycotoxines sont des toxines produites par des champignons qui se développent sur la nourriture avariée. Il existe un grand nombre de mycotoxines différentes, notamment les mycotoxines trémorogéniques qui contiennent une neurotoxine provoquant des troubles neurologiques chez nos chiens.
Le lys est-il toxique pour mon chat ?
Oui, le lys (Lilium sp et Hemerocallis sp – famille des Liliacées) est une plante extrêmement toxique pour le chat à l’origine d’une insuffisance rénale aiguë souvent fatale. Le composé toxique et le mécanisme d’action ne sont pas connus mais l’intoxication peut se produire par ingestion ou machônnement de n’importe quelle partie de la plante (feuille, pétale, pollen). Lé léchage du pollen ou l’ingestion d’une seule feuille peut suffire à être mortelle. Il est à noter que le lys péruvien, le lys Calla (Arum) et le lys de la paix ne sont pas toxiques.
Qui sont-elles ?
La chenille processionnaire est un stade larvaire d’un papillon nocturne. Il en existe deux espèces :
- La chenille du Pin : Thaumetopea pityocampa de son nom latin. C’est cette espèce qui est le plus en cause dans les atteintes de nos chiens et chats.
- La chenille du Chêne : Thaumetopea processionae. A noter que cette espèce peut aussi se trouver sur des noyers.
Elles tirent leur nom de leur mode de déplacement très spécifique, en « procession », c’est-à-dire les unes à la suite des autres et sont donc très facilement reconnaissables.